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Une enquête… au fil de l’eau !

24/06/2011

Parfois, il faut savoir aller à la pêche aux résultats; au sens propre comme au figuré ! Démonstration d’un dispositif un peu particulier, mis en place pour la région Bourgogne…

La Région Bourgogne est l’une des toutes premières dans le domaine du tourisme fluvial qui constitue un des axes stratégiques de son développement touristique. Afin d’appuyer cette stratégie et d’orienter les actions à mettre en œuvre, Bourgogne Tourisme a confié au groupement AltermodalEDinstitut la mission de mieux connaître les clientèles, leurs comportements et leurs attentes. Ces données de fréquentation et de dépenses permettent de mesurer les retombées économiques par territoire.

Port de Pontailler-sur-Saône (21)


Mais attardons nous sur le dispositif retenu. Trois modes de collecte ont été mis en œuvre pour obtenir les réponses des usagers des canaux de Bourgogne, du Centre, du Nivernais, latéral à la Loire, de la Saône, l’Yonne et la Seille. Tout d’abord, des questionnaires disponibles en quatre langues ont été déposés dans 42 points relais, le retour se faisant au moyen d’une enveloppe gratuite.

En parallèle, les usagers des voies d’eau pouvaient également répondre au questionnaire mis en ligne de mai à novembre 2010.

Enfin, notre équipe d’enquêteurs « tout terrain » a interrogé directement les plaisanciers en face à face, dans les ports ou aux passages d’écluses, en semaine et le week-end. Pour ce faire, un moyen original a été mis en place pour faciliter le recueil des questionnaires remplis. Les temps de passage étant relativement courts, l’enquêteur délivrait le questionnaire en amont ou en aval de l’écluse et le récupérait rempli au moyen d’une pochette et d’une canne à pêche lorsque le bâteau était dans l’écluse.

La preuve en images lors d’un passage à l’écluse de la Truchère (71).

La plaisancière allemande insère son questionnaire dans la pochette.

L’enquêtrice « mouline »…

… et le questionnaire est récupéré !

Au final, plus de 870 plaisanciers, propriétaires, en location ou résidants ont été interrogés. Ils venaient de France, d’Angleterre, d’Allemagne, de Suisse où de Pologne mais également des Etats-Unis, d’Australie, d’Afrique-du-Sud, d’Israël ou encore de Thaïlande.

Cette étude rendue complexe par la variété des pratiques, l’étalement géographique et la durée d’enquête (8 mois) a été analysée début 2011. Les résultats seront rendus publics en juin 2011.

Bruno DAVID

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