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Les après-midi bien-être avec Sandrine !

15/01/2016

Dans nos sociétés actuelles, le temps nous manque sans cesse, nous n’en prenons pas assez pour « écouter notre petite voix intérieure ».

Depuis 2013, sous l’impulsion de Philippe Studer, des micro-rêves voient le jour au sein d’EDinstitut.

 

Qu’est-ce qu’un micro-rêve ?

Philippe a voulu sortir des sentiers battus en donnant la possibilité à chacun des membres de son équipe de réaliser des micro-rêves individuels (reprendre des cours de piano, assister à des ventes aux enchères chez Drouot à Paris, …).

Chaque année en février, lors du séminaire d’entreprise, l’équipe définit également un micro-rêve collectif. Le premier naît en 2013 avec la création d’un espace zen au sein des locaux pour donner à chacun la possibilité de se ressourcer.

En 2014, cet espace zen a pris davantage de vie avec un nouveau micro-rêve collectif axé sur le bien-être. Tous les mercredi après-midi, Sandrine Vieu, praticienne en massage bien-être (www.quentesens.com) investit la salle. Chaque membre de l’équipe, s’il le souhaite, bénéficie d’une séance détente d’une vingtaine de minutes.

Vous souhaitez en savoir plus ? Sophie a interviewé Sandrine Vieu.

Sophie : « Parlons de ces après-midi bien-être chez EDinstitut, quel est ton bilan après une année ? »

Sandrine : « Je me suis découverte. Chacun me livre ses besoins, ses attentes. Une confiance s’est développée qui me donne envie d’aller encore plus loin. Je fais différents voyages aussi pour apprendre d’autres techniques et j’ai toujours envie quand je reviens de tester ces nouveaux massages sur l’équipe. Je sais qu’ils auront la petite critique pour que je puisse évoluer davantage. Et puis, comme je commence à mieux connaitre l’équipe, j’ai la chance de voir les gens évoluer en montrant plus d’enthousiasme, de bonheur… »

 

Sophie : « Quelle palette proposes-tu à l’équipe lors de ces après-midi ? »

Sandrine : « Je m’adapte, je ressens comment se sent la personne. Quand elle me fait confiance, j’utilise toutes les techniques que j’ai et je les adapte au fur et à mesure comme la relaxation coréenne, massage indien, malais, yoga stretching, méditation… Je vais faire ce qu’il faut pour la détendre, je vais ressentir son corps.

J’aime faire voyager les salariés, les couper de leur travail afin qu’ils repartent à 0 comme si c’était un lundi. Et puis s’il y a des petits tracas, des petits maux en rapport avec le travail, du stress même si c’est de l’ordre personnel, on enlève ce côté négatif et on remet une case avec du soleil. Mon but c’est que les gens prennent soin d’eux. »

 

Sophie : « Quelles sont les valeurs qui t’animent pour faire ce métier ? »

Sandrine : « J’ai beaucoup d’amour pour l’être humain. J’ai connu des périodes difficiles et j’ai eu la chance qu’on m’aide. Aujourd’hui j’ai envie de transmettre, d’aider l’autre et de lui dire : arrête de regarder dans cette direction-là, je t’assure que là-bas, c’est simple et tu peux être heureux… J’accueille les gens comme ils sont mais je veux qu’en ressortant de la pièce ils aient le sourire, qu’ils soient heureux ! J’ai besoin qu’ils découvrent, qu’ils se rendent compte que tout est possible, tout est à portée de main. J’ai changé de métier. Je suis partie des ressources humaines vers quelque chose où aujourd’hui je vis mon métier non comme un travail mais comme un bonheur. Je viens distribuer du bonheur. »

 

Sophie : « Justement, comment en es-tu venue à changer de domaine professionnel ? »

Sandrine : « J’étais très heureuse de travailler dans les ressources humaines en région parisienne. On était une équipe fabuleuse. On travaillait à l’époque avec des personnes sensibles aux risques psycho sociaux. C’était une période assez difficile où j’avais vraiment une utilité en sensibilisant les entreprises, les salariés.

Je suis partie à Strasbourg car mon mari a trouvé du travail là-bas. J’ai retrouvé un autre poste dans les ressources humaines mais plus fermé. On était plus sur des formations à proposer, gérer du stress… Je n’avais pas l’impression qu’on aidait les personnes, à part le bilan de compétences car il y a une véritable écoute. Maintenant à travers les massages quand les gens me font confiance, je leur donne des conseils, et quand ils adhèrent ils se rendent compte du résultat. J’ai vraiment retrouvé la voie pour les aider en profondeur. »

 

Sophie : « Comment as-tu appris tous ces massages ? »

Sandrine : « Quand j’ai arrêté mon travail en RH, j’ai eu une période où j’ai cherché vraiment ce que je voulais faire. Le massage me semblait être une bonne alternative alors que je détestais me faire masser et masser les autres. Mais suite à la lecture d’une annonce pour une école de massage avec de très belles couleurs, j’ai voulu tester. C’est ce jour-là où j’ai commencé à m’écouter. J’ai entamé cette formation dans une école à Paris avec des gens qui avaient pas mal voyagé, vécu en Inde pour beaucoup. On m’a donné les bases, on m’a ouvert les portes du métier mais ça ne suffisait pas. Je suis allée m’entrainer dans un institut, tout en étant auto-entrepreneur à côté. Et je ne trouvais pas mon équilibre. Le côté protocole, tu as un client, tu fais ce que tu as à faire et tu passes au suivant, n’était pas positif pour moi. J’ai commencé à voyager en Afrique, au Sénégal, j’ai pu rencontrer des gens qui faisaient du massage. Ensuite, je suis partie au Japon pour apprendre le massage du visage, en Birmanie pour d’autres techniques… J’ai peaufiné mes pratiques de part ces belles rencontres. Tous ces gens m’ont transmis beaucoup de savoir au niveau des plantes, des points d’acupuncture, de digipuncture. Mais en fait si on revient à la base, à l’âge de 9 ans, un ostéopathe m’avait déjà initié à la médecine chinoise, au magnétisme. C’est lui qui m’a ouvert à cela.C’est toujours de belles rencontres qui font que ces personnes-là me donnent des cadeaux et m’apprennent des choses !

Tout cela m’a conduit à l’alimentation et à la création d’un site http://vidafeliz.fr/. Le corps ce n’est pas juste le touché, qu’est-ce qu’il y a en dessous ? Des organes, de la vie, du sang, de l’air, de l’oxygène… Je cherche à comprendre le fondement des maladies.

 

Sophie : « Chaque mercredi après-midi, tu viens à EDinstitut dans le cadre d’un micro-rêve collectif, et toi quel est ton micro-rêve ? »

Sandrine : « Je souhaite concrétiser mes projets : animer des conférences sur l’alimentation, le bien-être et pouvoir transmettre ce que j’ai appris à d’autres personnes.

Qui sait à 50 ans avoir ma petite école avec des cours de relaxation, de bien-être en étant entourée de mes enfants qui viendraient de tous les continents… ce serait magnifique…

Mon rêve est que de plus en plus de gens se contaminent du bonheur.»

 

Un an après quel est le retour de l’équipe ?

La question suivante a été posée à chaque membre de l’équipe :

« Quels sont les 3 mots qui vous viennent à l’esprit si je vous dis « massages de Sandrine » ? »

Ce mur de mots reprend l’ensemble des termes évoqués et met en évidence avec une taille de police plus importante ceux cités plusieurs fois.

En y regardant de plus près, aucun mot négatif ne ressort.

Le Sourire arrive en tête des termes cités, vient ensuite le plaisir, le bien-être et ses déclinaisons (détente, relaxation, ressourçant …) et l’écoute !

Lors du séminaire de février dernier, l’équipe a décidé à l’unanimité de continuer ces moments extraordinaires de bien-être avec Sandrine ! Que de bienfaits ces micro-rêves !

Si vous aussi vous avez un micro-rêve collectif et/ou individuel que vous souhaitez partager, rendez-vous sur le site www.micro-reves.fr

[Article et interview rédigés par Sophie Grandclaude – chargée d’études EDinstitut ]

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